BILAN ÉDITION 2017
Trois ans nous ont permis d’acquérir de l’expérience dans l’organisation d’un événement aussi particulier comme Caravane Tighmert. Nous avons pu développer plusieurs types d’activités, nous avons testé différents endroits pour loger les artistes et pour qu’ils puissent travailler et mener des ateliers, nous avons programmé des résidences en dehors de la date de l’événement, nous avons compté avec la participation des artistes marocains et étrangers, avec des jeunes promesses des arts visuels et des arts vivants, avec des artistes déjà consacrés sur la scène artistique marocaine et internationale. Nous avons toujours écouté les critiques et les conseils des habitants de l’oasis et des participants.
Peut-être que dans d’autres villes, il y a des erreurs qui auraient pu s’éviter plus facilement, des décisions qui s’auront pris autrement, mais il est vrai que l’on peut pas comparer l’organisation d’une rencontre artistique dans une oasis d’une région éloigné comme celle de Guelmim, sans l’appuie des institutions, sans financement (les budgets des trois éditions ont été, 20.000Dh, 26.000Dh et 7.000Dh) et avec une équipe en formation.
Chaque année l’organisation fait une session critique pour savoir ce qu’il faudrait améliorer, ce qu’il faudrait supprimer, ce qui a bien marché et ce que nous aimerions introduire dans les prochaines éditions.
Peut-être que dans d’autres villes, il y a des erreurs qui auraient pu s’éviter plus facilement, des décisions qui s’auront pris autrement, mais il est vrai que l’on peut pas comparer l’organisation d’une rencontre artistique dans une oasis d’une région éloigné comme celle de Guelmim, sans l’appuie des institutions, sans financement (les budgets des trois éditions ont été, 20.000Dh, 26.000Dh et 7.000Dh) et avec une équipe en formation.
Chaque année l’organisation fait une session critique pour savoir ce qu’il faudrait améliorer, ce qu’il faudrait supprimer, ce qui a bien marché et ce que nous aimerions introduire dans les prochaines éditions.
Améliorer
Bien s’il y a eu toujours un effort pour contrecarrer l’absence de journalistes, avec un suivi des activités et des artistes à travers la photographie, la vidéo et les transmissions en direct, nous n’avons pas encore trouvé une méthode pour bien communiquer au sein de l’oasis, ce qui provoque parfois un nombre réduit de participants aux ateliers ou de public dans les concerts. La prochaine fois on essayera de faire du porte-à-porte comme les organisateurs du festival des esclaves.
Nous devrions accorder avec la commune une ligne d’électricité indépendante de l’éclairage publique pour la scène, afin de ne pas attendre jusque’à 20h30 pour commencer la balance et ainsi éviter un commencement des concerts aussi tardif.
Nous devons avoir une ou deux personnes qui s’occupent de accueillir les musiciens, les amener à la scène, se coordonner avec eux pour faire la balance, rester à leur disposition…
Il serait recomendable compter avec une ou deux voitures de plus pour améliorer la logistique (en 2016 nous avions trois, un 2017 seulement une).
Cette année la participation des enfants et des jeunes dans les ateliers a été très limitée (au contraire que l’année précédente). Certains n’étaient pas au courant, d’autres étaient pas à l’oasis, ou tout simplement nous n’avons pas su attirer leurs attention et intérêt.
Nous avons essayé, pour la première fois, d’inclure la culture et la vie nomade dans les activités, même si cela a été un peu improvisé, nous pensons qu’il faut travailler pour une intégration de ces cultures nomades dans les rencontres et recherches artistiques dans l’avenir.
Pendant toute l’année 2017, nous avons répondu à plusieurs appels à projets pour le financement de l’événement. L’Institut Français, la Fondation Kamel Lazaar, le Ministère de la Culture, la Province et la Région de Guelmim… Dans certains cas la proposition n’a pas été retenue, d’autres, l’appel a été suspendue. Le résultat est qu’une nouvelle fois, le budget a été couvert grâce aux donateurs privés, au partenariat avec la Maison Hassanie, Sahara Noise Communication et aux organisateurs qui ont dépensé leur propre argent. Nous ne voulons pas compter avec un grand budget, mais au moins le minimum pour que cela ne nous coûte pas de l’argent et l’on puisse accueillir les artistes et leur donner à manger.
Nous devrions accorder avec la commune une ligne d’électricité indépendante de l’éclairage publique pour la scène, afin de ne pas attendre jusque’à 20h30 pour commencer la balance et ainsi éviter un commencement des concerts aussi tardif.
Nous devons avoir une ou deux personnes qui s’occupent de accueillir les musiciens, les amener à la scène, se coordonner avec eux pour faire la balance, rester à leur disposition…
Il serait recomendable compter avec une ou deux voitures de plus pour améliorer la logistique (en 2016 nous avions trois, un 2017 seulement une).
Cette année la participation des enfants et des jeunes dans les ateliers a été très limitée (au contraire que l’année précédente). Certains n’étaient pas au courant, d’autres étaient pas à l’oasis, ou tout simplement nous n’avons pas su attirer leurs attention et intérêt.
Nous avons essayé, pour la première fois, d’inclure la culture et la vie nomade dans les activités, même si cela a été un peu improvisé, nous pensons qu’il faut travailler pour une intégration de ces cultures nomades dans les rencontres et recherches artistiques dans l’avenir.
Pendant toute l’année 2017, nous avons répondu à plusieurs appels à projets pour le financement de l’événement. L’Institut Français, la Fondation Kamel Lazaar, le Ministère de la Culture, la Province et la Région de Guelmim… Dans certains cas la proposition n’a pas été retenue, d’autres, l’appel a été suspendue. Le résultat est qu’une nouvelle fois, le budget a été couvert grâce aux donateurs privés, au partenariat avec la Maison Hassanie, Sahara Noise Communication et aux organisateurs qui ont dépensé leur propre argent. Nous ne voulons pas compter avec un grand budget, mais au moins le minimum pour que cela ne nous coûte pas de l’argent et l’on puisse accueillir les artistes et leur donner à manger.
Supprimer
Les dates, il faut éviter que la rencontre principale entre les artistes et la population se fasse pendant le mois de juillet, car la chaleur perturbe trop l’organisation et les recherches des artistes. Il est bien de vivre l’expérience mais une vague de chaleur peut bouleverser tout un programme. Par ailleurs, l’idée du mois de juillet se basée sur la possibilité de faire plus d’activités avec les enfants et les jeunes pendant les vacances, mais vu l’expérience de cette année, on pourrait faire autrement dans une autre période de vacances qui permette établir un programme sans les risques de la chaleur et une participation plus active.
Maintenir
Le séjour dans des maisons d’hôtes facilite la commodité des artistes, mais il faudrait une meilleur implication des hôteliers, sauf la Maison Hassanie qui a mis à disposition (gratuitement) toutes ses chambres, et la Maison Nomades qui nous a laisser une, on a du mal a impliquer les autres propriétaires. D’un autre côté, il est vrai que séjourner dans une maison traditionnelle était aussi très intéressant, malgré les inconvénients d’utiliser des maisons abandonnées, peut-être qu’il sera bien de les utiliser, à nouveau, au moins pour les ateliers.
Nous avons beaucoup parlé sur la pertinence de maintenir les concerts, puisqu’ils demandent trop de temps, d’énergie et d’argent. Néanmoins, la dynamique créée par la participation des groupes de Tighmert et ses alentours (Guelmim, Sidi Ifni…) est très positive pour le renforcement social et identitaire de la jeunesse de l’oasis.
La rencontre des artistes, de différents domaines artistiques, âges et provenances, avec les habitants de l’oasis, est à moyen et long terme une des potentialités de Caravane Tighmert. De la même façonne, nous devons continuer à faciliter la rechercher et la création artistique et non pas la production immédiate.
Nous avons beaucoup parlé sur la pertinence de maintenir les concerts, puisqu’ils demandent trop de temps, d’énergie et d’argent. Néanmoins, la dynamique créée par la participation des groupes de Tighmert et ses alentours (Guelmim, Sidi Ifni…) est très positive pour le renforcement social et identitaire de la jeunesse de l’oasis.
La rencontre des artistes, de différents domaines artistiques, âges et provenances, avec les habitants de l’oasis, est à moyen et long terme une des potentialités de Caravane Tighmert. De la même façonne, nous devons continuer à faciliter la rechercher et la création artistique et non pas la production immédiate.
Nouveautés
Installations artistiques, photographie, vidéo-art, danse contemporaine, danse traditionnelle, musique, théâtre, cinéma, art sonore, sont des disciplines qu’à plusieurs repris nous avons eu à Tighmert et qu’il faudra renforcer, bien sûr, mais ils manquent encore la littérature, l’histoire, la philosophie... Parfois il n’est pas facile de convaincre des artistes de se déplacer jusqu’à Tighmert, mais il faut essayer et arriver à avoir toutes les disciplines possibles.
Il est fondamental que Caravane Tighmert devienne une activité culturelle organisée pour toutes les associations de l’oasis, et non pas seulement par une. Si les objectifs sont l’utilisation de la culture (dans la formation et promotion d’elle même) comme moteur de développement humain, il faut absolument l’implication de tous les habitants de l’oasis, si non, l’impact réel sera ponctuel et réduit à une courte période de temps, celle tenue, avec grands efforts, par les organisateurs à titre individuel.
En tout cas, en 2018 il y aura des grands changements, si jamais les conversations avec les autorités de la province de Guelmim aboutissent à un accord sur la culture oasienne.
Il est fondamental que Caravane Tighmert devienne une activité culturelle organisée pour toutes les associations de l’oasis, et non pas seulement par une. Si les objectifs sont l’utilisation de la culture (dans la formation et promotion d’elle même) comme moteur de développement humain, il faut absolument l’implication de tous les habitants de l’oasis, si non, l’impact réel sera ponctuel et réduit à une courte période de temps, celle tenue, avec grands efforts, par les organisateurs à titre individuel.
En tout cas, en 2018 il y aura des grands changements, si jamais les conversations avec les autorités de la province de Guelmim aboutissent à un accord sur la culture oasienne.
L'avis des artistes
photos et vidéos:ⓒCarlosPerezMarin
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