atelier inba-ensap
Le but de l'atelier était de faire travailler les étudiants sur un sujet caractéristique de l'oasis (et de ses alentours), les obliger à faire des recherches sur place, en interviewant les personnes qui connaissaient la problématique ou la question posée. Au même temps, nous les avons demandé de faire des ateliers avec les jeunes et les enfants de l'oasis afin d'établir des rapports plus étroits entre artistes et population locale.
L'objectif final n'était pas de produire une oeuvre sinon d'avoir l'attitude pour comprendre un espace pareil et adapter sa propre vision artistique à la culture existante. Néanmoins, certains étudiants ont réalisé des installations sur place ou bien ils ont produits des informations qui ont montré plus tard à Marrakech, pendant la restitution. Voici quelques recherches.
L'objectif final n'était pas de produire une oeuvre sinon d'avoir l'attitude pour comprendre un espace pareil et adapter sa propre vision artistique à la culture existante. Néanmoins, certains étudiants ont réalisé des installations sur place ou bien ils ont produits des informations qui ont montré plus tard à Marrakech, pendant la restitution. Voici quelques recherches.
Aissa Oulaourf
Au début il était intéressé par l'architecture, plus précisément par la terre, mais pendant ses recherches, accompagné de Ghazan, il a finit pour travailler dans la maison familière de Ghazan, en réutilisant les branches de palmiers tombées du plafond, pour faire une installation à partir de la lumière qui rentrait par le même trou du plafond.
Ahmad Karmouni
Lui aussi, il voulait savoir plus sur la construction en terre, mais c'étaient les fours que l'on trouve dans chaque maison avec lesquels il a travaillé, car il a découvert qu'ils étaient utilisés comme unité de mesure pour montrer la dimension des familles habitant dedans. Il a fait des objets en terre et paille, basés sur la forme des fours et il les a amené à l'extérieur de l'oasis, dans un endroit on nous avons trouvé des traces des nomades, en partageant ces unités de mesures dans des espaces habitables nomades.
Mounia Bouchra
Mounia avait de la curiosité pour la vie nomade, c'est ainsi que nous l'avons laisse à trois repris avec une famille nomade d'Assa qui venait de s'installer sur les alentours de Tighmert. Pendant ces trois journées, elle a pu poser des questions à la grand-mère qui gérait vraiment le campement. À moment donné Bouchra est partie sur l'idée de chercher un objet sans utilité, mais après trois jours, elle n'a rien trouvé, tout avait une finalité.
Claudia Triozzi
Pour son projet artistique Un CCN en terre et paille "Pour une thèse vivante" Épisode 5, qu'elle a démarré en 2017 après sa première visite à l'oasis, Claudia a voulu profiter de cet atelier avec les étudiants pour apprendre comment le système d'arrosage fonctionne dans la palmeraie, et quelles sont les implications dans les gens qui habitent à Tighmert. Elle a pu interviewer la personne qui connait mieux ce système, et aussi son fils, en s'interrogant sur la transmission de connaissance où la rivalité tradition-modernité est très forte.
ateliers
Ce type d'activité est toujours très enrichissante, pour les futurs artistes et pour les enfants de l'oasis, car il y a toujours un partage de savoir-faire.
Il y a eu aussi un atelier pour la réalisation d'un défile de carnaval dans les ruelles de l'oasis mené par les étudiants de l'ENSAP.
photos et vidéo:ⓒCarlosPerezMarin