Originaire de Fès, Imane a toujours été très inquiète par rapport à la culture, en faisant des études de chant au conservatoire de musique et d’arts plastiques à l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Sa curiosité l’amène à apprendre et à faire des activités lors de ces vacances quand elle était étudiante, que cela soit avec les artisans graveurs de la médina de Fès ou avec les ateliers qu’elle a organisé avec les enfants du village de ses grands-parents, Karia Ba Mohammed (province de Taounate).
À vrai dire, elle a été un peu déçue parce qu’elle n’a pas pu faire des ateliers avec les enfants (à cause du coronavirus) mais au moins elle a pu participer aussi à la plantation d’arbres.
Les premier jours elle n’avait pas une idée de ce qu’elle voulait faire et elle restait très observatrice de tout ce qui l’entouré, mais après une rencontre avec des nomades et les discussions qu’elle a eu à propos du nomadisme et leur rapport avec leurs animaux, elle a décidé de travailler avec la laine des moutons.
Elle a ramassé des chutes de laine dans les maisons de l’oasis et elle a appris à traiter cette laine de la même façon qui font les habitants de Tighmert. Ensuite elle a expérimenté avec la laine en cherchant le rapport entre la terre, ou plutôt le territoire, et les animaux des nomades.
Les trois jours passés au désert l’ont permis, non seulement de rencontrer des nomades, mais aussi d’avoir un premier contact avec leur territoire et avec la nature.
épilogue
crédits photos: Ghassan Kaaibich, Ahmed Dabah et Lamia Belodi