Lors de l’édition 2019 Nassim nous a visité dans le cadre de sa recherche BONNE ROUTE, qui porte sur l’iconographie de la décoration des camions de transport au Maroc et il voulait voir le type de motifs utilisés à Guelmim.
Ce premier contact a aussi servi pour se rendre compte de la portée de la tragédie occasionnée par l’incendie, dont son intérêt à aider dans la reconstruction de l’oasis.
Après les premières jours de visite à l’oasis et ses environs, Nassim a trouvé l’aide d’un de membre de notre équipe, Mohamed Zarragane, afin de fabriquer des modèles en papier cartonné qui serviront à reproduire certains motifs de la route sur le sol.
Pour tester la poudre de chaux à la place de la peinture sur les modèles fabriqués, il est parti avec tous ses « assistants », grands et petits, pour voir ce qui pouvait donner cette technique sur la petite route goudronnée de l’intérieur de la palmeraie.
Un jour plus tard, il est parti avec tous les participants sur la route principale de l’oasis, où il a fait une installation temporaire à base de poudre de chaux, en dessinant des motifs qu’il a répertorié lors de sa recherche. La propre mis en place de l’installation est devenue une performance, avec la gestion des voitures qui passeraient sur la même route.
Bien s’il paraît évident, il n’est pas facile de faire une intervention artistique dans l’espace public au Maroc, au moins dans les villes, mais dans les régions rurales nous avons cet avantage.
Bien s’il paraît évident, il n’est pas facile de faire une intervention artistique dans l’espace public au Maroc, au moins dans les villes, mais dans les régions rurales nous avons cet avantage.
Les deux derniers jours, Nassim a pu apprécier, non seulement les paysages désertiques, aussi un aperçu des modes de vie nomade.
épilogue
crédits photos: Ghassan Kaaibich, Ahmed Dabah, Lamia Belodi et Inès Abergel