C'est la deuxième fois que Khadija vient à Tighmert, toujours en essayant de se rapprocher de ses racines puisque ses parents sont originaires d’Assa, une ville qui se trouve à 100 km au sud-est de l’oasis, dont la tribu, Ait Oussa, est aussi sahraoui et pourtant partage la culture hassania avec les azouafits de Tighmert.
L’incendie a affecté tellement à Khadija qu’elle n’a pas pu parler avec les habitants qu’elle connaissait, elle préférait venir à Tighmert, lors de cette édition, afin de pouvoir leur parler « les yeux dans les yeux », et aussi à faire quelque chose d’utile, comme la plantation que nous avons organisé avec tous les artistes.
Par la suite, elle aimerait planter des graines, ou des petits tiges, d’henné dans cette parcelle pour les utiliser dans son projet. Il faut expliquer que l’henné et le cactus, avec les palmiers, sont les arbustes et arbres les mieux adaptés pour résister les conditions climatiques et le type de terre dans cette région.
Par la suite, elle aimerait planter des graines, ou des petits tiges, d’henné dans cette parcelle pour les utiliser dans son projet. Il faut expliquer que l’henné et le cactus, avec les palmiers, sont les arbustes et arbres les mieux adaptés pour résister les conditions climatiques et le type de terre dans cette région.
Pour cette occasion Khadija a voulu savoir plus sur les techniques et le graphisme des tatouages faits avec l’henné à Tighmert. Elle avait commencé à travailler sur l’henné à Rabat en 2018, ses couleurs, sa matérialité... mais à l’oasis, lors de la visite à la source, elle a testé un espèce de moulage qui pourrait se correspondre avec les tatouages qu’elle avait sur ses doits. Ensuite, elle a voulu utiliser la poudre d’henné comme moulage et ainsi pouvoir sculpter la couleur de ce matériau. De cette façon, l’henné passait d’être une couleur appliquée sur la surface de la main, à une sculpture qui pourrait se détacher de la main et prendre des formes indépendantes du corps.
Au même temps, et grâce à la médiation de Slama avec sa sœur, elle a pu suivre tout le processus d’implantation des motifs sur le corps, lors d’un mariage qui a eu lieu à Tighmert à ce moment. Des motifs typiques de la région de Guelmim et complètement différents des ceux qu’elle connaissait à Rabat ou à Agadir.
Au même temps, et grâce à la médiation de Slama avec sa sœur, elle a pu suivre tout le processus d’implantation des motifs sur le corps, lors d’un mariage qui a eu lieu à Tighmert à ce moment. Des motifs typiques de la région de Guelmim et complètement différents des ceux qu’elle connaissait à Rabat ou à Agadir.
Une fois appris la signification des motifs, une signification toujours très poétique, elle a fait une série des dessins en déclinant et composant ses motifs (liés aux étoiles principalement) mais toujours en partant de la main et en articulant un vocabulaire formel et plastique propre avec ses dessins.
épilogue
crédits photos: Ghassan Kaaibich, Ahmed Dabah et Lamia Belodi