Même si Inès avait déjà visité d’autres régions désertiques du Maroc, le séjour à Tighmert lui a permis de s’approcher autrement à ce type de territoires.
Pendant la troisième journée, elle a pu aussi planter des arbres sur la parcelle que nous allons utiliser comme laboratoire de techniques agricoles, de systèmes constructifs traditionnels...
La visite qu’elle a fait à un bâtiment abandonné à Guelmim l’a fait beaucoup réfléchir sur la signification des ruines, spécialement dans un territoire historique comme celui de Noul Lamta.
Les conséquences de l’incendie ont eu un fort impact sur Inès et elle a voulu utiliser les traces de cette tragédie pour expérimenter en utilisant la technique de moulage en plâtre qu’elle maîtrise. Parfois elle creusait dans des parcelles de la palmeraie, d’autres dans les cours des maisons, comme celle de la famille Bardid où elle plaçait des morceaux de bois brûlés, des feuilles de palmier...
L’expérience de rester deux jours au désert l’on mis dans une situation assez particulière, confrontée aux peurs dérivées du désert et ses espaces vides, une expérience nécessaire pour bien comprendre les oasis.
épilogue
crédits photos: Ghassan Kaaibich, Ahmed Dabah et Lamia Belodi