Mohammed vient des alentours de El Jadida, où il a un rapport très étroit avec la campagne et pourtant avec le monde rural. Cela fait qu’il se trouve assez alaise dans un lieu comme Tighmert, même si les paysages et ses habitants sont très différents.
Malgré sa familiarité avec la campagne, il a eu besoin du temps pour bien comprendre l’organisation spatiale et sociale de Tighmert, ainsi que l’importance de l’eau.
Avec tous les artistes il a procédé à la plantation des arbres avec le système d’irrigation (oya) proposé par M’barek Bouhchichi, dans cette quête de reconstruction intégrale et transdisciplinaire que nous comptons mener dans les prochaines activités à Tighmert.
Mohammed a voulu réutiliser les traces et les dégâts de l’incendie pour créer des petites œuvres qui pourront nous rappeler l’importance de ces espaces, aussi fragiles et aussi riches en histoires.
Même, lors des trois jours passés dans le désert, il a trouvé des objets avec lesquels travailler et avec lesquels établir une conversation avec les autres artistes.
épilogue
crédits photos: Ghassan Kaaibich, Ahmed Dabah et Lamia Belodi