Pendant l’édition 2017, les autorités de la province de Guelmim nous ont convoqué à une réunion où ils nous ont demandé d’organiser des activités culturelles, basées sur l’expérience de Caravane Tighmert, pendant toute l’année, dans les principales oasis de la province. Ce qu’ils voulaient c’était pratiquement une stratégie culturelle qui n’est pas évident de mette en place car la province n’a pas une infrastructure administrative dédiée à la culture, il n’y a pas un réseau culturelle dans les oasis et il y a acune formation artistique de la par des institutions pour ses habitants.
Le défi était majeur et pendant deux mois nous avons réfléchi à pas mal des questions. Nous avons contacté une trentaine d’artistes (de la région, du nord du pays, de l’Europe et de l’Afrique) dans les domaines des arts visuels et vivants, afin de réaliser des atelier de formation (pour les enfants, les jeunes, les femmes…) et des recherches artistiques sur 15 oasis. À part la recherche il y avait aussi une série d’événements, Caravane Tighmert.Qafila Thalitha (une vraie caravane qui allait parcourir quelques oasis avec des artistes accompagnés par des nomades), une nuit de musique africaine (avec des groupes de musique de Mali, Mauritanie, Maroc), des projections de cinéma, du théâtre… On voulait organiser un réseau musical pour les groupes de la province avec des concerts réguliers sur les 15 oasis. On voulait créer une collection d’art contemporain et le montrer dans les principales villes du pays d’après les recherches des artistes visuels…
On est où avec cette stratégie? Nous avons déposé le document en octobre parce que les autorités voulaient l’inclure dans le budget 2018 qui devait passer par le conseil provincial ce mois-ci. Aujourd’hui nous attendons toujours une réponse, bien s’ils ont dit verbalement qu’ils sont intéressés. Il est vraie que peut-être ils n’ont pas l’habitude d’investir en culture une telle somme d’argent, mais même avec un peu d’argent on aurait pu commencer à développer certaines des activités programmées, au moins financer Caravane Tighmert 2018 qui démarre ce samedi.
Fallait-il prendre le risque d’élaborer une stratégie culturelle gratuitement sans aucun compromis réel de la part des autorités? Si l’on pense aux enfants des oasis, démunis de toute éducation artistique, oui! En tout cas, on verra si les autorités vont vouloir mettre en place une politique culturelle, de notre côté, on continuera, au moins, avec Caravane Tighmert, que nous organisons depuis 4 ans sans aucun financement public…
Nous aimerions aussi demander des excuses à tous les artistes qui étaient prêts à s’engager dans cette aventure, pour leur complicité et enthousiasme, malheureusement pour l’instant, on devra attendre.
Vous pouvez télécharger le document fait par l’Association des Amis du Festival Caravane Tighmert et Marsad Drâa sur ce lien (vous pourrez cliquer sur tous les liens).
Le défi était majeur et pendant deux mois nous avons réfléchi à pas mal des questions. Nous avons contacté une trentaine d’artistes (de la région, du nord du pays, de l’Europe et de l’Afrique) dans les domaines des arts visuels et vivants, afin de réaliser des atelier de formation (pour les enfants, les jeunes, les femmes…) et des recherches artistiques sur 15 oasis. À part la recherche il y avait aussi une série d’événements, Caravane Tighmert.Qafila Thalitha (une vraie caravane qui allait parcourir quelques oasis avec des artistes accompagnés par des nomades), une nuit de musique africaine (avec des groupes de musique de Mali, Mauritanie, Maroc), des projections de cinéma, du théâtre… On voulait organiser un réseau musical pour les groupes de la province avec des concerts réguliers sur les 15 oasis. On voulait créer une collection d’art contemporain et le montrer dans les principales villes du pays d’après les recherches des artistes visuels…
On est où avec cette stratégie? Nous avons déposé le document en octobre parce que les autorités voulaient l’inclure dans le budget 2018 qui devait passer par le conseil provincial ce mois-ci. Aujourd’hui nous attendons toujours une réponse, bien s’ils ont dit verbalement qu’ils sont intéressés. Il est vraie que peut-être ils n’ont pas l’habitude d’investir en culture une telle somme d’argent, mais même avec un peu d’argent on aurait pu commencer à développer certaines des activités programmées, au moins financer Caravane Tighmert 2018 qui démarre ce samedi.
Fallait-il prendre le risque d’élaborer une stratégie culturelle gratuitement sans aucun compromis réel de la part des autorités? Si l’on pense aux enfants des oasis, démunis de toute éducation artistique, oui! En tout cas, on verra si les autorités vont vouloir mettre en place une politique culturelle, de notre côté, on continuera, au moins, avec Caravane Tighmert, que nous organisons depuis 4 ans sans aucun financement public…
Nous aimerions aussi demander des excuses à tous les artistes qui étaient prêts à s’engager dans cette aventure, pour leur complicité et enthousiasme, malheureusement pour l’instant, on devra attendre.
Vous pouvez télécharger le document fait par l’Association des Amis du Festival Caravane Tighmert et Marsad Drâa sur ce lien (vous pourrez cliquer sur tous les liens).
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